Les 3 étapes de la dégustation
Observez

La robe
C’est l’aspect du vin. Pour l’observer, il faut incliner son verre devant une surface blanche et analyser la surface du vin du côté opposé.
La robe donne une indication sur l’âge du vin.

Les larmes
Penchez le verre sur le côté et redressez-le, puis regardez les larmes redescendre le long de la paroi du verre.
Plus elles sont larges et redescendent lentement, plus le vin aura une forte teneur en alcool et en sucre.


La brillance
La brillance d’un vin témoigne de son niveau d’acidité.
Plus le vin parait éclatant, plus celui-ci proposera un niveau élevé d’acidité que vous retrouverez ensuite en bouche.
Cela est tout aussi vrai pour les vins blancs.


Sentir
Le premier nez
Il s’agit de sentir le vin sans l’avoir aéré au préalable. Cela permet d’évaluer l’intensité aromatique du vin.
Si vous percevez des arômes sans même plonger votre nez dans le verre, le vin peut être considéré comme expressif.


Le second nez
Les arômes se révèlent davantage au contact avec l’oxygène.
Pour mieux les déceler, faites tourner le vin 3-4 secondes dans votre verre pour l’aérer, puis plongez-y votre nez.
Privilégiez plusieurs petites inspirations aux lieu d’une longue pour éviter de trop sentir l’alcool.

Premier nez Vs second nez
Il est intéressant de comparer le vin avant et après aération.
Si le second nez est plus puissant que le premier, le vin évolue vers son apogée et peut encore être conservé.
Si le second nez paraît plus faible, le vin est sur son déclin et ne gagnera pas à vieillir davantage.


Goutez

L’attaque
Lorsque vous prenez votre première gorgée, on s’intéresse à l’attaque, qui s’évalue par l’acidité.
Elle provoque un picotement sur les côtés de la langue et fait saliver en fin de bouche.
L’acidité apporte de la fraîcheur. Lorsqu’elle est très marquée, le vin est nerveux (ou “vert”, comme les fruits insuffisamment mûrs). Dans le cas contraire, le vin paraîtra mou

Les tanins
Ils forment l’ossature du vin et participent à sa structure.
Ils assèchent la bouche et peuvent apporter de l’amertume. Ils se perçoivent principalement au niveau des gencives.
Un vin aux tanins rugueux et asséchant sera considéré comme astringeant, alors qu’un vin aux tanins trop faibles manquera de corps.


Les arômes en bouche
Ils sont généralement proches de ceux perçus au nez.
Pour mieux les ressentir, prenez une gorgée et laissez passer un petit filet d’air entre vos lèvres afin qu’il traverse le vin.
Cela permet de l’aérer en bouche et faire remonter les arômes vers les terminaisons olfactives du nez.

La longueur
Une fois le vin avalé ou recraché, les arômes persistent plus ou moins longtemps en bouche. C’est la longueur, qui s’exprime en caudalie (1 caudalie = 1 seconde).
Les plus grands vins peuvent atteindre les 20 caudalies.

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